QU’EST-CE QUE L’ENDOMÉTRIOSE ?
L’endométriose est une maladie chronique provenant, comme son nom l’indique, d’un dysfonctionnement de l’endomètre, qui est la muqueuse tapissant l’utérus chez les femmes. Ce dysfonctionnement est caractérisé par une migration anormale des cellules de l’endomètre pendant les menstruations vers d’autres tissus et organes.
Ce phénomène entraîne des lésions des tissus concernés et donc une douleur importante accompagnée de fatigue, diminuant la qualité de vie de la femme et pouvant mener à de l’anxiété, voire à la dépression.
Avec l’endométriose, le sport c’est fini ?
La réponse à cette question est claire : non.
En effet, tout comme le reste de la population, la femme atteinte d’endométriose ne devrait pas bannir l’activité physique de son quotidien car elle pourrait en retirer tous les bénéfices qu’on lui connaît : bien-être, augmentation de l’énergie au quotidien, renforcement cardio-respiratoire et musculaire…
Les hormones libérées au cours de la pratique peuvent d’ailleurs être d’une aide précieuse dans la gestion et la réduction de la douleur : l’activité physique permet la libération d’hormones du bien-être (endorphines, dopamine…) qui peuvent mener la femme à se sentir mieux malgré sa douleur.
En parlant de douleur, elle est partiellement causée par une réaction inflammatoire. Lors de l’activité physique, des hormones telles que l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol, impliquées dans les mécanismes anti-inflammatoires, sont sécrétées. Par leur action, les douleurs causées par les réactions inflammatoires s’en trouvent amoindries.
Et si j’ai trop mal pour faire du sport ?
Le principal problème avec cette pathologie, c’est la douleur parfois intense rencontrée par les femmes qui en sont atteintes. Beaucoup d’entre elles arrêtent leur activité physique lors des périodes de forte douleur, notamment pendant la période des règles (voir notre article “comment faire du sport quand on a ses règles”), pensant ne rien pouvoir pratiquer.
Heureusement pour elles, l’activité physique est un domaine bien plus large que ce que l’on croît : en effet, parmi ces activités on retrouve certes les sports “classiques”, mais également des pratiques peu intensives possédant de nombreux bienfaits, telles que le yoga, le stretching, la mobilité, la souplesse…
Il est donc conseillé de conserver une activité physique régulière ciblant le renforcement musculaire et cardio-respiratoire lors des périodes de moindre douleur, et de privilégier les activités douces, citées précédemment, lors des périodes de douleur plus importante.