Méthodes de récupération par thermothérapie
Pour un sportif, professionnel ou non, la récupération est un facteur essentiel pour une activité physique et des performances pérennes. En effet elle correspond à l’ensemble des mécanismes et des adaptations de l’organisme face à des stimuli physiques.
De nombreuses techniques visant à optimiser cette dernière ont été élaborées. Parmi elles, les techniques de récupération par thermothérapie sont les plus répandues. De façon générale elles permettent de réduire les dommages musculaires liés à l’entrainement, diminuer l’inflammation des tissus, modifier le rythme cardiaque, favoriser la circulation sanguine …
Le froid
Plus connue sous le nom de cryothérapie, cette méthodologie consiste à immerger une partie du corps, ou le corps entier, dans un bain d’eau froide (entre 10°C et 15°C) ou une cabine de cryothérapie (-110°C).
Le froid a de nombreuses propriétés sur notre organisme. Les plus intéressantes pour un objectif de récupération sont les effets analgésiques (antidouleur), anti-inflammatoires (lutte contre l’inflammation et les œdèmes), vaso-moteurs (stimule la circulation sanguine).
L’ensemble de ces propriétés permet d’optimiser la récupération et de réduire l’apparition des courbatures.
Plus concrètement, quand on fait du sport notre corps produit des toxines stockées dans le sang. Lorsqu’on immerge notre corps dans un environnement froid la réaction physiologique et automatique est le maintien de la température corporelle à 37°C. Pour ce faire, le cerveau réagit par la diminution de la fréquence cardiaque et l’augmentation de la pression artérielle par vasoconstriction (diminution du diamètre des vaisseaux sanguins). Lors du retour à la normale l’organisme se régule pour rétablir une situation normale. L’exposition au froid permet alors de favoriser l’évacuation de ces déchets par une meilleure circulation sanguine.
Le chaud
A l’inverse du froid, la chaleur engendre une vasodilatation (dilatation des vaisseaux sanguins) responsable d’une augmentation de l’afflux sanguin. Cela permet de favoriser le transport de l’oxygène vers les organes et d’évacuer les déchets présents dans le sang. De ce fait, la chaleur induit une optimisation du métabolisme cellulaire.
Outre cet aspect circulatoire la chaleur exerce un effet décontractant qui induit le relâchement des muscles et favorise l’élasticité des tissus.
Dans un objectif de récupération, le chaud et le froid sont donc complémentaires. Une immersion par alternance dans une eau froide comprise entre 10°C et 12°C, puis dans une eau chaude engendre un double effet de vasoconstriction et de vasodilatation. Ainsi cet influx sanguin important engendre un drainage naturel.
Méthode facile à mettre en place : la douche froide
Même si cela peut paraitre une épreuve pour certains, exposer son corps à une douche froide quotidiennement reste accessible à tout le monde.
Une douche froide de 3 à 5 minutes le matin procure de nombreux bénéfices à court et long terme. En premier lieu, le choc thermique brutal provoque instantanément une libération dans le cerveau d’endorphines, l’hormone du bien-être. Cela permet une réduction du stress et provoque un réel effet coup de fouet idéal pour démarrer une journée.
Sur le long terme, cette pratique va favoriser la circulation sanguine, la capacité de récupération, le système immunitaire, l’adaptation thermique, le sommeil et bien d’autres effets…
Certaines études évoquent même des bénéfices sur la combustion des graisses ou encore la préservation de la tonicité de la peau.
Il est conseillé de prendre 5 à 10 minutes avant la douche, en position assise, pour poser sa respiration afin de ralentir son rythme cardiaque. Nous vous recommandons de commencer par une eau tiède et baisser la température progressivement.
Qu’attendez-vous pour essayer ?